

Séjour du 1er au 6
Septembre 2001
1er jour
Lever à 5h du matin pour envol d’Entzheim
à 6h25 et après un transit réduit au strict minimum, envol de Roissy CDG2 à
8h30.
Arrivée à JFK Airport à 10h
locales (16h en France) après 7h de vol sans histoire, récupération voiture
de location au parking HERTZ et départ direction MTO. Problème d’orientation
du à une signalisation défectueuse, on se retrouve du côté de Nassau avant
de réagir et de faire demi-tour.
On retrouve l’itinéraire prévu
après une ½ heure d’errements. On passe devant Flushing Meadows et le Shea
Stadium, La Guardia Airport, on emprunte ensuite le Triborough bridge puis le
George Washington bridge pour franchir l’Hudson river et atteindre le
New-Jersey.
Autoroute à 4 voies puis petites
routes avec découverte de la campagne new-yorkaise et de ses luxueuses
habitations (pas de clôtures et, ce qui frappe Nicolas, « ya pas de
chiens »). On se retrouve à 14h30 pour un petit brunch dans une cafet qui
ne sert pas de bière : frites, bacon, œufs et coca sont au programme.
On reprend la route tranquillement
une heure après pour se rendre à Mont-Olive où on découvre le siège de ISI,
puis tout à côté Budd Lake où l’on peut enfin déguster une Budweiser sur
une terrasse face au lac. On se rend ensuite chez Xavier qui habite une maison
sympa dans un petit lotissement de cette bourgade. On continue à la bière pour
ne pas perdre les bonnes habitudes retrouvées.
Xavier réserve 2 chambres au Day’s
Inn Motel de Parsipany, une bourgade située à mi-chemin de Budd Lake et de NY.
Il passera nous prendre dans la soirée pour aller dîner. On reprend donc la
route direction le motel avec un petit détour par Hackettstown où se trouve l’usine
M&M’s la plus importante du groupe (16 lignes de fabrication), on galère
légèrement pour trouver le motel mais on finit par y arriver après quelques
kilomètres supplémentaires.
Il est 20h15 quand, après une douche
réparatrice, Xavier vient nous rechercher pour rejoindre New-York où nous
attend Paul qui a réservé le restaurant. Re-galère pour trouver l’endroit
et avec près d’une heure de retard sur l’horaire prévu nous nous
retrouvons dans un luxueux resto situé près du Lincoln Tunnel avec une
magnifique vue sur Manhattan et sur l’Empire State Building illuminé.
Retrouvailles avec Paul, foot et
business au menu des conversations, côte de bœuf sortie directement du
micro-onde ou crevettes géantes pour le reste. C’est pas donné vu le taux de
change mais quand on aime (NY), on ne compte pas. En plus c’est Paul qui offre
les boissons. Nous nous quittons après avoir essayé son 4x4 au format
américain. Retour sur le motel, la journée a été très longue. Il est 1h30
quand nous nous glissons entre les draps.
2ème
jour
Encore
un lever aux aurores, mais New-York nous attend. A 8h après un rapide petit
dèj, nous empruntons l’autoroute quasi déserte (c’est dimanche même aux
US) et après avoir refranchi le Washington Bridge, on se retrouve enfin au cœur
de Big Apple en commençant la visite par Harlem et ses maisons de briques.
Quelques blacks dans les rues, on évite de trop s’éterniser dans ce quartier
un peu craignos. On emprunte enfin Broadway au niveau de la 90th rue
et Nicolas a alors tendance à appuyer un peu trop sur l’accélérateur ce qui
fait que Henri qui est censé servir de guide est en retard de quelques rues
dans ses commentaires. Au fil des kilomètres, on va découvrir ainsi Manhattan
en long (Broadway, 6th Avenue, Central Park, 5th Avenue,
Empire State Building, Madison Square Garden, Union Square (qui sera rendu
célèbre quelque temps plus tard par la visi
te
d’un certain JC - pas le prophète l’autre -), Financial district
(désormais appelé Apocalypse district), Hudson River speedway avec vue sur les
ex-Twin Towers) puis en large (38th rue avec l’Empire sous un autre
angle, 42th rue et enfin 47th rue et le Hampshire hôtel
lieu de résidence de notre séjour à NY. Débarquement des bagages,
restitution de la voiture au garage Hertz à quelques rues de là et nous nous
retrouvons à l’Empire où Xavier et sa femme nous attendent. Ils nous
accompagneront pour ce premier jour de visite.
Il
est 11h, c’est parti pour la balade, façon randonneur (Henri avec son sac à
dos qui trouve que ça marche trop lentement), façon japonais (Yves avec mini
sac à dos et appareil photo), façon grand reporter (en toute modestie votre
serviteur avec caméra + appareil photo), façon chef (Nicolas avec le guide
vert en guise de bagage) ou façon famille (Xavier et sa femme avec leurs 2
petites filles en poussettes). Nous allons flâner ainsi sur la 5th
et dans les rues avoisinantes où nous croisons Séréna Williams sortant de son
hôtel, puis Central Station, le Chrysler building, l’ONU (le machin cher à
CDG) et pour terminer la matinée un super Mac Do local repéré par les filles
de Xavier. On en profite pour parcourir le New-York Times du jour précédemment
acheté par Henri sur la demande de Nicolas ce qui avait eu pour effet d’alourdir
de 4 kilos le sac à dos.
Une
petite heure de pause et c’est reparti pour la suite du programme :
retour 5th avenue après avoir fait une photo expressive à côté d’un
« Stand Pipe » (c’est pourtant pas ce que vous croyez), avec une
Fiesta brasiliana pour la fête nationale brésilienne, Rockefeller Center où
on ne peut pas s’asseoir à la terrasse du bistrot local vu que c’est
uniquement réservé aux personnes majeures et que les gamines de Xavier n’ont
pas l’âge requis – c’est pas une blague -, cathédrale St Patrick où le
commerce des cierges est certainement encore plus juteux qu’à Lourdes,
Central Park où l’on se précipite dans un pub repéré juste à côté. Tout
le monde casse la croûte mais nous nous contenterons d’une pinte de Budweiser
(va falloir que je me fasse payer).
Les
jambes commencent à se faire lourdes, on fait encore 300 mètres jusqu’au
début du parc et l’on se laisse tomber sur un banc pour regarder passer les
vaches (pardon les new-yorkaises). On repart après avoir salué au passage un
tennisman en provenance de l’US Open qui retourne dans ses appartements du
Plaza, le 6 étoiles local. Le long de South Central Park, ce ne sont d’ailleurs
qu’apparts et hôtels fréquentés par la jet-set internationale. On redescend
Broadway jusqu’à Times Square, on dit au revoir à Xavier et on retourne à
notre hôtel où l’on découvre enfin nos chambres avec magnifique vue sur les
toits.
Ras
le bol de la cuisine locale, nous avons décidé d’aller manger la meilleure
pizza de NY (dixit le guide du routard) à Greenwich Village, charmant quartier
aux airs de St Germain de Prés qui se situe à mi-chemin de notre hôtel et de
Downtown. A cette occasion, nous empruntons pour la première fois les taxis
new-yorkais et nous sommes admiratifs sur la façon de conduire de ces taxis
drivers qui slaloment sans problème sur les 5 voies de circulation de la 5th
avenue. La pizzeria St John de Bleecker street ne paie effectivement pas de mine
à l’extérieur comme à l’intérieur mais les pizza géantes sont
vraiment super. C’est d’ailleurs pratiquement les seuls plats servis, c’est
pourquoi nous décidons d’aller prendre le dessert en face dans une
pâtisserie bien réfrigérée.
On
reprend un taxi qui va nous reconduire à Times Square quand Yves (le Japonais)
s’aperçoit que le reporter a oublié sa sacoche. Panique à bord (j’avoue
que je ne rigole plus vraiment) et retour ventre à terre à la pizzeria mais
rien vu de ce côté, alors la pâtisserie … oui la serveuse a repéré la
sacoche et l’a mise de côté, je l’aurais presque embrassée sur la bouche.
Plus de peur que de mal donc et nous pouvons admirer les néons de Times Square
en toute quiétude. Nous terminons la soirée au chevet d’un nouveau demi de
bière.
3ème jour
C’est
un lundi banal pour nous français mais c’est la fête du travail pour les
ricains qui ne font jamais rien comme tout le monde. Un programme très chargé
nous attend avec pour commencer Park Avenue et son imposant Metlife Building que
l’on ne commence à contempler vraiment qu’après s’en être éloigné de
plusieurs centaines de mètres. A ce moment de la matinée, cette avenue de 2
fois 3 voies est presque vide et Yves a tout le temps de mitrailler le building
en se campant en plein milieu. On va remonter cette avenue bordée d’innombrable
s
buildings sièges des plus grandes compagnies, passer devant un autre hôtel de
luxe, le fameux Waldorf Astoria, aller jeter un coup d’œil sur Lexington
Avenue (la voisine de l’autre) au Sony building et faire une pause à la cafet
de l’IBM building au milieu des bambous qui s’épanouissent sous la
verrière. Petit moment de rigolade car Henri va essayer de nous prouver qu’il
a pris un jus de pomme alors que vu la couleur, le jus en question a plus de
chance de provenir de carottes et c’est bien connu qu’Henri court comme un
lapin.
Tout
à côté nous allons découvrir ensuite ce que je considère comme une des
trois mamelles de la culture américaine avec le Mac Do et le Coca, à savoir le
magasin Nike avec sa déclinaison de maillots, chaussures et autres équipements
à la gloire du sport US, le tout sur 5 étages avec écran géant. Nous
remontons ensuite Lexington Avenue le long de Central Park après un court
intermède taxi (les pieds commencent à souffrir sérieusement ) et nous
atterrissons dans un restaurant où la Heineken (il fallait changer un tantinet)
va couler à flots pour accompagner les œufs au bacon et les frites.
Après
le déjeuner, nous allons flâner en continuant à remonter Lexington Avenue
puis nous rentrons dans Central Park à la recherche d’un peu de fraîcheur
(il fait très chaud aujourd’hui). On se croirait au Bois de Boulogne (les
travelos en moins) avec les amateurs de sieste sur les pelouses et les sportifs
transpirant sur un vélo ou à rollers. Retour à l’hôtel via la 6ème Avenue
avec quelques haltes dans les boutiques et quelques pauses photos pour
immortaliser les limousines (ou corbillards ?) qui pullulent sur ce
parcours où se trouvent la plupart des "5 étoiles" locaux.
Il est 16h30 et nous prenons le
métro pour nous rendre à Flushing Meadows où nous allons assister à des
matches du tournoi de tennis de l’US Open. Pas de quoi s’extasier sur ce
métro, il accuse un âge certain - stations minables, wagons bruyants et
brinquebalants avec des fenêtres quasiment opaques tellement elles sont rayées
-. On arrive malgré tout à avoir une idée de l’environnement puisque la
ligne est aux ¾ en viaduc et le quartier du Queens que nous traversons semble
avoir le même âge que le métro …Au terminus de la ligne, le paysage
redevient plus accueillant et on se faufile entre le Shea Stadium dédié au
base-ball et l’Arthur Ashe Stadium le temple du tennis.
A
la sortie du métro, c’est une foule compacte qui déferle en sens inverse, la
séance de l’après-midi venant de prendre fin. On récupère les places
réservées quinze jours auparavant par Internet et on attend sagement l’ouverture
des portes (19h précises). Le complexe est imposant avec des courts annexes un
peu partout et sur un de ces courts, on a la chance de voir Mac Enroe et
Wilander, les anciennes gloires, à l’entraînement avec leurs poulains
actuels. Le temps d’une bonne Heineken et d’un ½ sandwich dégueulasse
(poulet aux OGM + salade verte + haricots noirs d
ans
une sorte de crêpe roulée) et nous rejoignons les tribunes. Le stade est
imposant mais la visibilité est parfaite. 2 matches au programme, l’un
féminin avec Vénus Williams vs Sandrine Testut où nous avons l’occasion de
lancer des cocoricos pendant quelques sets (malheureusement pour la Française,
ça ne dure pas longtemps), l’autre masculin qui oppose Safin à Johansson,
match de cogneurs avec des vitesses de service impressionnantes. Nous n’irons
pas au bout car nous avons encore une visite programmée pour la fin de soirée.
Retour donc sur Manhattan et
direction l’Empire State Building qui va nous permettre de voir New-York de
nuit (et de haut puisque la plate-forme d’observation se situe au 85ème
étage). Visibilité parfaite et très beau panorama avec les ponts illuminés
qui mènent aux différents quartiers new-yorkais (Washington bridge, Queensboro
bridge, Manhattan bridge, Brooklyn bridge). Nous finissons la soirée par une
nouvelle bière dans un pub sis près de notre hôtel.
4ème jour
(Une semaine jour pour jour avant les
attentats)
Départ
vers 9h en taxi pour le sud de Manhattan et plus précisément Wall Street. C’est
là que se situe le temple du capitalisme mondial le NYSE (New-York Stock
Exchange autrement dit la bourse). On ne pouvait pas ne pas visiter cet endroit
«magique» et on ne s’en prive pas. En fait il n’y a pas grand chose à
voir à part des batteries de PC et rien à entendre car on est confiné
derrière des baies vitrées mais les traders en vestes colorées ont l’air de
beaucoup s’agiter. Quand on quitte les lieux, le Dow Jones est en baisse (en
fait ça fait guère qu’un an que cela dure).
2ème
étape, le World Trade Center. Il faut se rappeler que nous sommes le 4
septembre et qu’une semaine plus tard jour pour jour et presque heure pour
heure, les tours n’existaient plus. Ca fait vraiment une drôle d’impression
de se remémorer cette visite, le marché au pied des tours, le 108ème étage
et la terrasse de la tour sud où nous aurons été parmi les derniers à
découvrir ce panorama de New-York (dans la brume ce jour-là, c’est
peut-être pour cela que les kamikazes ont du reporter leur attaque selon la
thèse «humoristique» de Nicolas), le passage dans le simulateur de vol qui
nous aura permis de survoler virtuellement Manhattan, le déjeuner à la
pizzeria Sbarro.
La
visite continue avec la mairie de New-York au style plus soviétique qu’américain,
le pont de Brooklyn (en fait on s’arrête à la première arche car il est
très long et en plus il commence à pleuvoir), à l’architecture très
particulière avec son cheminement piéton central surplombant les deux axes de
circulation. Nous avons ensuite un mal fou à trouver un taxi qui nous emmènera
à Battery Park pour un embarquement direction la Statue de la Liberté.
On
a tout dit sur ce monument érigé par M. Bartholdi, mais vu de près c’est
quand même assez impressionnant. Nous ne pénétrerons pas dans l’édifice
car il y a un monde fou qui fait la queue, nous nous contenterons de faire un
peu de bronzette (il fait très lourd) en avalant un coca géant (il faut bien
faire quelques exceptions de temps en temps et de toute façon il n’y avait
pas le choix) et en contemplant Manhattan avec ses 2 tours encore
omniprésentes.
Quand
nous retrouvons la terre ferme sur le coup de 17 heures, la pluie s’est remise
à tomber, c’est de nouveau la galère pour trouver un taxi disponible qui
doit nous emmener à Chinatown avant-dernière étape de notre périple
new-yorkais. Nous parcourons les rues de ce quartier très pittoresque puis dans
la foulée (c’est le cas de le dire) celles de Little Italy (on ne peut pas se
tromper, il y a des guirlandes aux couleurs italiennes partout). Halte obligée
dans un saloon très réfrigéré où nous dégustons une bière du même
tonneau. Vu les embouteillages, nous décidons ensuite de prendre le métro pour
rejoindre Times Square et notre hôtel.
La
visite de l’après-midi nous a incité à choisir Little Italy pour notre
dernier diner à Manhattan. Nous atterrissons dans un resto très sympa où le
patron parle le français et bien sûr l’italien avec Nicolas qui se croit
chez lui. D’ailleurs c’est son anniversaire 2 jours plus tard et il va
régaler en payant le mousseux puis plus tard en m’offrant un super cigare.
Après un excellent repas, nous allons flâner dans les rues de Greenwich
Village, sans oublier bien entendu la halte pub, avant de regagner notre hôtel
en taxi.
5ème jour
Il
faut déjà refaire les valises car nous devons libérer les chambres. On se
sépare ensuite car certains ont envie de faire un peu de shopping (j’en fais
partie) alors que Nicolas va aller lire son journal sur un banc de Central Park.
Nous nous retrouvons ensuite pour déjeuner dans une pizzeria Sberro (en fait c’est
le Mac Do des pizzas, c’est pour cela qu’on en trouve partout), nous prenons
un dernier ca
fé
ou une dernière bière et c’est l’heure de rejoindre l’aéroport. Nous
avions commandé une limousine - de petit calibre - et c’est dans cet attelage
que nous terminons notre périple américain. Un dernier coup d’œil sur
Manhattan après avoir franchi le Queensboro bridge, un slalom dans les bouchons
des autoroutes du Queens et nous arrivons à JFK. Le décollage est prévu à
16h 50, il n’y aura pas de retard. Nicolas et Henri auront pourtant encore le
temps de déguster une dernière bière à un prix prohibitif.
6ème jour
Arrivée à l’heure à Roissy. On
souhaite un bon 55ème anniversaire à Nicolas en lui offrant un Empire State
building et une limousine miniature puis on va prendre un petit dèj en
attendant la correspondance. L’aventure durera finalement 2 heures de plus, c’est
le retard pris par l’avion devant nous ramener sur Strasbourg, pour cause d’absence
de documents de vol, on croit rêver. Prochain rendez-vous en 2003 ou 2004 en
Australie ?